Empire et Galaxie
Avec Eric tabuchi (ARN)Exposition à la Villa du Parc, Annemasse
Du 4 septembre au 19 décembre 2021
Commissariat : Garance Chabert
Photographies : Aurélien Mole
« Empire et Galaxie, section de l’ARN : Voyage dans les Alpes à l’ère du Capitalocène » par Garance Chabert
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Ne demandez pas à Nelly Monnier et Eric Tabuchi comment ils ont trouvé le Mont-Blanc lors de leur longue résidence dans les régions alpines. Ils n’en ont rapporté aucune image et se plaisent à dire qu’ils ne l’ont simplement pas vu. Trop haut pour être distingué sans recul, souvent caché par les nuages d’altitude qui s’accrochent aux sommets, ou juste totalement invisible depuis les plaines englouties chaque hiver par le lac d’air froid, ce stratus aussi bas que maussade qui caractérise la vie dans le Genevois. Un temps qui sied, par chance, parfaitement au duo d’artistes, qui privilégie le ciel gris pour ses prises de vue photographiques par souci documentaire d’une lumière égale évitant trop de contrastes. Le plus haut sommet des Alpes, dont la photogénie requiert plutôt une météo radieuse, ne s’est donc pas imposé au regard des artistes, qui ne cherchaient d’ailleurs pas tellement à l’intégrer à la documentation photographique, pourtant pléthorique, de leur Atlas des Régions Naturelles (ARN).
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Ne demandez pas à Nelly Monnier et Eric Tabuchi comment ils ont trouvé le Mont-Blanc lors de leur longue résidence dans les régions alpines. Ils n’en ont rapporté aucune image et se plaisent à dire qu’ils ne l’ont simplement pas vu. Trop haut pour être distingué sans recul, souvent caché par les nuages d’altitude qui s’accrochent aux sommets, ou juste totalement invisible depuis les plaines englouties chaque hiver par le lac d’air froid, ce stratus aussi bas que maussade qui caractérise la vie dans le Genevois. Un temps qui sied, par chance, parfaitement au duo d’artistes, qui privilégie le ciel gris pour ses prises de vue photographiques par souci documentaire d’une lumière égale évitant trop de contrastes. Le plus haut sommet des Alpes, dont la photogénie requiert plutôt une météo radieuse, ne s’est donc pas imposé au regard des artistes, qui ne cherchaient d’ailleurs pas tellement à l’intégrer à la documentation photographique, pourtant pléthorique, de leur Atlas des Régions Naturelles (ARN).